Un article de l’édition du magazine Altermondes de juin 2011 parle de l’action de Teje

Altermondes 2011

TEJE se félicite d’avoir été à l’initiative de cette campagne qui a abouti à l’abandon de l’ex-président de ce malheureux projet.

Indignation face à la nomination de Alvaro Uribe comme professeur à METZ

En tant que représentants de la société civile, nous exprimons notre indignation et notre grande préoccupation quant à la décision de l’ENIM (École Nationale d’Ingénieurs de Metz) de nommer Álvaro Uribe Vélez Professeur des Universités. Cette nomination représente pour nous un déni de justice flagrant à l’égard du peuple colombien et de tous les citoyen-ne-s du monde, que nous dénonçons.

L’ ancien Président de la République de Colombie de 2002 à 2010, Álvaro Uribe a terminé ses deux mandats avec un bilan catastrophique en matière de Doits de l’Homme, d’impunité, d’atteinte à la démocratie, d’accroissement des inégalités et de corruption.

Au-delà des faits qui lui sont reprochés (voir les documents joints), c’est surtout une position philosophique générale de stigmatisation et de décrédibilisation systématique des activités des défenseurs des Droits de l’Homme des déclarations publiques d’Álvaro Uribe que nous contestons.

Nous appelons aujourd’hui toutes les citoyennes et tous les citoyens français-e-s et européen-ne-s à dénoncer avec nous la nomination comme enseignant de M. Álvaro Uribe à l’ENIM. Et nous exigeons de cet établissement d’enseignement supérieur qu’il explique son choix et, a fortiori qu’il reconsidère sa position et rompe au plus tôt ce partenariat peu glorieux. Nous invitons également les professeur-e-s et étudiant-e-s de l’ENIM à suivre l’exemple de l’Université de Georgetown aux États-Unis, où 80 professeurs avaient signé, en 2010 une lettre pour refuser sa présence dans plusieurs institutions d’éducation. Au nom des millions des victimes des massacres, des déplacements de force, des attaques contre la liberté d’expression, nous exerçons notre devoir de concitoyen-ne-s, en exprimant notre solidarité envers toutes les Colombiennes et tous les Colombiens qui ont été, et qui continuent d’être les victimes de la guerre absurde qui se livre en Colombie.

Ainsi, TEJE a publié un communiqué de presse en février pour faire valoir ses positions et a été suivie par des parlementaires européens en mars. C’est la société civile européenne et française dans son ensemble qui se mobilise désormais… Attendons de voir les échos et les résultats de cette mobilisation dans le temps.

 

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